Une étiquette des origines …

Ce modeste rectangle de papier de très petites dimensions ( 53 x 33 mm) est une des plus anciennes étiquettes de vin qui soient arrivées jusqu’à nous.

Le papier chiffon vergé est identique à celui des assignats ou autres documents de la fin du XVIIIe siècle. Le nom du vin « Sillery » (en Champagne), a été tracé à la plume d’une belle écriture cursive inclinée. Et, ce qui est rarissime pour une étiquette aussi ancienne, quelques indications complémentaires ont été imprimées : « LABOUR, Négociant. Hotel des Americains, Rue St Honoré près l’Oratoire ».

Ce n’est pas une mais plusieurs histoires, que raconte cette étiquette. Elle renvoie aux origines de l’étiquette de vin et nous plonge dans le Paris de la Révolution française….

Isolée d’un bloc de quatre

Pour commencer, cette étiquette n’est pas une inconnue. Elle a fait partie de la collection du regretté Georges Renoy.  Historien, homme de lettre auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, scénariste et producteur de télévision belge, c’était aussi un œnographile passionné. Il a été parmi les premiers à collectionner les documents anciens consacrés au monde du vin, en particulier les étiquettes, et en a produit de magnifiques livres d’art qui font référence : « Les étiquettes de vin » (1981), « Le livre de l’étiquette de vin » (1995), « l’étiquette de Champagne » (1996), « les mémoires du Champagne » (1983), « les mémoires du Bordeaux » (1984), ce dernier récompensé par le grand prix littéraire de l’académie du vin de Bordeaux.

G. Renoy. Le livre de l’étiquette de vin. © Editions Vilo, Paris (reproduit sous réserve d’autorisation de l’éditeur)

Notre étiquette faisait initialement partie d’un bloc de quatre étiquettes « passe partout », trois d’entre elles portant la mention manuscrite « Sillery » (la nôtre est celle du haut à gauche), la quatrième la mention « Malvoisie ». Ce bloc est reproduit dans Le livre de l’étiquette de vin  [1], page 7, avec le commentaire suivant :

« Autre chose est ce carré de quatre petites étiquettes à découper, imprimées pour le compte du sieur Labour, négociant à Paris, rue Saint-Honoré. Trois portent la mention manuscrite « Sillery » l’autre « Malvoisie ». Il s’agit bien de vin, cette fois, et le style de cette pièce rarissime ne laisse place qu’à peu d’hésitation. Nous voici sous Louis XVI ou sous la Terreur ou sous le Consulat. Hélas, aucun millésime ne vient étayer ma séduisante quasi-certitude. ».

Après le décès de Georges Renoy en 2001, ses ayant droits ont vendu les 4 étiquettes de ce bloc séparément, à la découpe si on peut dire, via un site célèbre d’enchères sur internet.

 L’Hôtel des Américains et son magasin de comestibles

Si l’étiquette a déjà été publiée et commentée [2], personne à notre connaissance n’a publié de recherche sur ce Labour, négociant à l’hôtel des Américains, rue Saint-Honoré à Paris. L’hôtel des Américains, situé au numéro 400, puis 170, puis 147-147 bis de la rue Saint Honoré à Paris (correspondant approximativement au numéro 143 actuel, [3]), aurait pris ce nom en 1765 selon Charles Lefeuve et son Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison [4] :

« Il y avait plus bas encore, dans notre rue, deux ou trois magasins de comestibles ; un seul a survécu, c’est l’hôtel des Américains, dénomination prise en 1765 ». Cette date est confirmée par une publicité bien plus récente, parue dans un journal de 1891 « Hôtel des Américains, 139 rue Saint-Honoré, Paris. Maison fondée en 1765 par Menier » [5], mais pas par la liste des propriétaires établie entre 1766 et 1700 dans le Papier terrier du Roy de la ville de Paris pour le n° 400 de la rue Saint Honoré ou les bâtiments voisins [6] (voir plan ci-dessous ; l’emplacement de l’Hôtel des Américains est entouré de rouge, entre la rue des Poulies et la rue bordant l’église des pères de l’Oratoire, future rue de l’Oratoire nommée à cette période « rue du cul de sac de l’Autruche » !

Papier terrier du Roy de la ville de Paris et la rue Saint Honoré, vers 1700. L’emplacement de l’Hôtel des Américains est cerclé de rouge

 L’hôtel des Américains a hébergé en 1772 une fabrique de savon (du sieur Dardelié) et vers 1782 un restaurateur (le sieur Huré), mais aussi et surtout, depuis au moins 1776, un commerce de comestibles tenu par le sieur Delavoyepierre. Selon l’Almanach du comestible, nécessaire aux personnes de bon goût et de bon appétit du 1er janvier 1776, on trouve au « dépôt de Provence, Hôtel des Américains, rue St Honoré » du « thon mariné et des huitres marinées », des « fromages de Nangis en Brie » et des « fruits d’hiver & pour le carême ».

Le 26 octobre 1776, un avis publié dans La Gazette du Commerce nous informe que : « Le sieur Delavoiepierre, Négociant, rue Saint-Honoré, à l’Hôtel des Américains, entre l’Oratoire & la rue des Poulies, vient d’établir un magasin sous le nom de dépôt de Provence, ou il tient le dépôt de l’huile vierge de Provence du sieur Sieuve, extraite de la seule chair des olives, séparée du noyau ». En 1777, en plus de son huile de Provence « infiniment supérieure à toutes celles que l’on connoisse ; c’est le jugement qu’en a rendu l’Académie dans un de ses mémoires au mois de février 1769 », le magasin se diversifie et expédie dans toute la France : « Il envoie de l’huile fine de Provence des autres fabriques à 26 sols la livre ; de l’huile fine d’Oneille à 22 sols ; de l’huile ordinaire à 20 sols & toutes sortes d’épiceries de la meilleure qualité. Il a réuni à son magasin le dépôt général des porcelaines de Limoges, très connues pour leur beauté, & de la propriété qu’elles ont de soutenir le feu ; un assortiment complet de porcelaines de Chantilli, & de Fayance anglaise. Il se chargera de toutes sortes d’envois, toujours par la voie la plus économique & sans aucune rétribution. » [7].

Les Tablettes royales indiquent que Delavoyepierre (ou Delavoiepierre, ou de Lavoyepierre, on trouve au moins 5 orthographes différentes…) en était encore propriétaire en 1786 : « Lavoyepierre (de), rue St. Honoré, à l’hôtel des Américains, tient un des magasins le mieux assorti en comestibles rares & délicats. » [8].

Jean-Baptiste Labour et l’Hôtel des Américains

En 1788 ou 1789, le magasin de comestibles de l’Hôtel des Américains a été repris par Jean-Baptiste Labour, dont le contrat mariage de 1779 indique qu’il était déjà « marchand épicier » à Paris à cette époque.  

Les Tablettes royales de l’année 1789 [9] notent : « Labour, successeur de M. Delavoiepierre, hôtel des Américains, rue S. Honoré, près l’Oratoire, tient la plus grande collection de toutes sortes de comestibles les plus rares & les plus estimés de tous les pays, les gibiers rares, les poissons, les pâtés, les fruits, les vins & liqueurs des pays étrangers, & généralement tout ce qu’il y a de plus rare & de plus recherché. »

Une annonce parue dans l’édition d’Affiches, annonces et avis divers du 1er juillet 1789, soit deux semaines avant la prise de la Bastille, confirme que : « Le sieur Labour, successeur du sieur de la Voyepierre, rue S. Honoré, hôtel des Américains, près de l’Oratoire, a reçu des HARENGS SECS nouveaux, & des FROMAGES de Roquefort. Il reçoit 2 fois la semaine, des Sardines fraîches, légèrement imprégnées de Sel & il attend incessamment des sardines marinées à l’huile vierge. » [10]. Le contenu de l’annonce peut paraître décalé par rapport à la situation de pénurie de blé et de famine de la population parisienne lors de la Révolution …

Sous la direction de Jean-Baptiste Labour, secondé par son frère Laurent puis par ses neveux, le magasin de comestible de l’hôtel des Américains est resté un des meilleurs et des plus renommés de Paris. Voici ce qu’on pouvait y trouver en 1798 :

« Hôtel des Américains rue Saint – Honoré, près l’oratoire. On vient d’y recevoir des saucissons nouveaux de Bologne, d’Arles & Lyon, aussi des fromages vrais Gruyères, on y a toujours des dindes et poulardes aux truffes, pâtés aux truffes de Périgueux et de Nérac ; pieds de cochon et cervelets aux truffes, truffes fraîches du Périgord, hures & langues fourrées de Troyes, jambonneaux et fromages de cochon de Reims, huîtres, thon et anchois marinés, olives fraîches et farcies, fruits secs et confis de Tours et de Provence, pâte d’abricots, pommes et coings d’Auvergne, confitures et sirops de toutes espèces, marrons de Lyon et du Luc, chocolat de santé et à la vanille , biscottes pour les déjeuners liquides, vins de Bourgogne, Champagne, Bordeaux, du Rhin, d’Espagne, et de toutes sortes de vins français & étrangers, tablettes de bouillon incorruptibles, pâtés de Chartres, Rouen, Amiens, et Pithiviers, vinaigre préparé & simple, falot, fagou, kieife, gruau, et autres farineux, morues d’Hollande. » (Journal de Paris, 14 janvier 1798).

Au départ à la retraite de Jean-Baptiste Labour, le magasin est repris par ses neveux (Labour neveu et Mielle), qui participaient déjà activement à son activité et sa renommée. Dans l’Almanach du commerce de Paris, Jean-Baptiste Labour est noté comme propriétaire du magasin jusqu’en 1808. A partir de 1810, il est remplacé, à la rubrique « Marchands de comestibles », par « La Bour et Mielle, r. S.-Honoré, 147. »,

Dans son Manuel des amphitryons, publié en 1808 [11], le grand critique gastronomique Grimod de la Reynière fait de l’Hôtel des Américains le premier des magasins de comestibles de Paris voire d’Europe et rend un hommage vibrant à ses propriétaires successifs :

 « C’est un service à rendre aux Amphytrions, que de leur répéter sans cesse que l’Hôtel des Américains est le premier magasin de comestibles, non seulement de Paris, mais de l’Europe. Des correspondances sûres, très-étendues, très multipliées et très bien servies, dans toutes les parties de l’Univers gourmand, permettent à MM Labour, neveux (devenus par la retraite de leur oncle, seuls propriétaires de cette illustre maison, qu’ils gouvernoient déjà depuis long-temps avec une activité sans pareille,) d’avoir les comestibles les meilleurs de tous les pays ; et en raison de l’immense débit qu’ils en font, de les donner à des prix raisonnables. Aussi, du matin jusqu’au soir, la foule abonde dans cette boutique, que de vastes magasins alimentent et renouvellent sans cesse. C’est vraiment un spectacle aussi curieux, qu’il est intéressant et apéritif. Depuis dix heures du matin jusqu’à onze heures du soir, c’est une procession continuelle de piétons et de voitures, et personne ne s’en retourne à vide. (Rue Saint-Honoré, N°. 147) » .

Ce texte, probablement écrit en 1807, suggère que Jean-Baptiste Labour avait déjà passé la main à ses neveux à cette période.

De ce rapide historique, on peut conclure que notre étiquette et le bloc initial de 4 ont été très probablement édités entre 1789 et 1807-1808).

Emplacement de l’Hôtel des Américains, au 147 et 147bis de la rue St Honoré en 1806. Plan : Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), rue Saint-Honoré, ilot 12. Archives de Paris https://archives.paris.fr/f/planspacellaires/tableau/?&crit1=12&v_12_1=Saint-Honor%E9+%28rue+%29

Aux origines des étiquettes de vin

Toute sa vie, Georges Renoy a traqué les étiquettes les plus anciennes, voire la plus ancienne. Il était arrivé à la conclusion qu’il n’y a pas d’étiquette de vin connue éditée avant 1800. Il fait la démonstration que les étiquettes que l’on peut admirer en Allemagne, au musée de Beaune, ou dans la collection de Moët et Chandon, si elles arborent des millésimes antérieurs à 1800, sont de facture plus récente. 1800 était pour lui une date butoir et il avait proposé de nommer « incunable » toute étiquette de vin éditée avec certitude avant 1800.

Certaines sources [12, 13] voudraient que les étiquettes de vins telles que nous les connaissons actuellement soient nées avec la lithographie. La lithographie, rappelons le, a été inventée en 1793, brevetée en 1796, réellement opérationnelle pour une production commerciale à partir de 1810 [14], et utilisée dans la production d’étiquettes de vin à partir de 1830, d’abord en Allemagne, en Champagne et à Bordeaux avant de se généraliser à la fin du XIXe siècle.

Cette étiquette, comme plusieurs autres, tend à prouver qu’il n’en est rien. Les toutes premières étiquettes pour bouteilles de vin existaient lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle, bien avant l’invention de la lithographie. Elles étaient imprimées sur des presses classiques. Quelle que soit l’origine géographique du vin, leur modèle était assez stéréotypé, impression en noir limitée au nom du vin encadré par une frise. Roland Moser les décrit ainsi : « Le format en est modeste, rectangulaire, parfois carré pour les liqueurs. Le seul élément imprimé est un cadre, décor de feuillages ou de guirlandes, un motif décoratif répété sur les quatre bords de l’étiquette, le cadre pouvant être doublé ou triplé… Des mentions peuvent y être imprimées mais le plus souvent l’espace central est libéré pour qu’on puisse y inscrire à la main une origine géographique ou un millésime ou le genre du breuvage contenu, liqueur ou vin. ».

Exemples d’étiquettes de vin de la fin du XVIIIe début du XIXe siècles non lithographiées

En voici quelques exemples de la période fin XVIIIe-début XIXe siècle, sans plus de précision. L’étiquette de vin du jura millésimé (Salins 1827) indique que ce type d’impression a continué à être utilisé au début du XIXe siècle. A l’opposé, l’étiquette du Vin de la Solitude (actuellement un Châteauneuf du Pape) daterait des années 1780 [15], ce qui en ferait la plus ancienne étiquette de vin actuellement connue.

La période d’activité de Jean-Baptiste Labour à l’hôtel des Américains (1789-1808) ne nous permet pas d’affirmer que notre étiquette est du XVIIIe siècle, hélas…. En revanche, elle nous permet de rêver un peu….

La rue Saint-Honoré en 1789. Nouveau plan routier de la Ville et Faubourgs de Paris, avec ses Principaux Edifices et Nouvelles barrières / par M. Pichon, Ingénieur Geographe ; Gravé par Glot ; E. Voysard sc. (1789). BnF Gallica. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb406255146

La rue Saint Honoré au cœur de la Révolution française

En effet, il est certain que, compte tenu de la période d’activité de Jean-Baptiste Labour, notre étiquette a connu la Révolution française, la Terreur, ou le consulat, Georges Renoy avait vu juste. Et la rue Saint Honoré a été au centre de nombreux évènements liés à la Révolution [16]. Plus longue rue de Paris à l’époque, seule à assurer la circulation vers l’ouest (la rue de Rivoli, l’avenue de l’Opéra, l’avenue des Champs Elysées n’existaient pas), elle était proche du Palais Royal, des Tuileries, de la salle du manège des Tuileries où ont siégé les assemblées parlementaires. Le club des Jacobins (dont Laurent Labour, frère de Jean-Baptiste était membre) y tenait ses réunions au n° 308. Barère, l’abbé Seyiès, Marat et plus de 100 parlementaires ont logé dans les nombreux hôtels meublés de la rue « à proximité des Feuillants et des Tuileries » [16]. Maximilien Robespierre y résidait également, hébergé chez le menuisier Duplay au n° 366.

Tous les convois des condamnés à la guillotine sont passés par la rue Saint Honoré et devant l’Hôtel des Américains pour aller de la Conciergerie ou du palais de justice à la Place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) où les exécutions ont eu lieu entre 1793 et 1794.

Aussi, on peut se laisser à rêver que notre étiquette a vu (ou entendu) passer les charrettes emportant des célébrités à l’échafaud. Par exemple celle de Danton le 5 avril 1794 (16 germinal an II) qui, lorsqu’il est passé devant la maison de Robespierre au n° 366, s’écria « Robespierre, tu me suis ! Ta maison sera rasée ! On y sèmera du sel ! ». Ou celle de Robespierre lui-même quelques mois plus tard, le 28 juillet 1794 (10 Thermidor), dont le convoi fut arrêté un instant devant sa maison et la façade barbouillée de sang de boucher [16, 17].

« Robespierre va à la Guillotine, insulté par ceux qui l’acclamaient la veille« 

Peinture d’Alfred Mouillard.

Reproduction photographique : Paris Musées, Musée Carnavalet

Liens et références :

  1. Georges Renoy. Le livre de l’étiquette de vin. Bruxelles, Racine, et Paris, Vilo, 1995
  2. Roland Moser. Les étiquettes anciennes du vin d’Alsace. Revue d’Alsace, septembre 2011 ; n° 137, pages 109-134. Consultable via le lien https://www.researchgate.net/publication/269537990_Les_etiquettes_anciennes_du_vin_d’Alsace
  3. La numérotation des rues parisiennes a changé à plusieurs reprises. La parcelle sur la quelle était l’Hôtel des Américains a eu les numéros successifs suivants :  n° 400 (système Terrier avant 1780), n°609 (systéme Royal 1780-1791), n° 170 (Section des Gardes Françaises 1791-1805), n°147-147 bis (système Empire après 1806), ce qui correspond au N° 143 de la numérotation actuelle. Source wikigeohistoricaldata : Rue Saint-Honoré – Parcelle n°147 (Empire) https://wiki.geohistoricaldata.org/Rue_Saint-Honor%C3%A9_-_Parcelle_n%C2%B0147_(Empire)
  4. Charles Lefeuve. Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison. Paris, C. Reinwald, Leipzig, A. Twietmeyer, 1875. Consultable sur le site Gallica (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202791k.image )
  5. Publicité parue dans le journal Le Fin de siècle du 4 avr. 1891, p. 4/4. L’Hôtel des Américains à son emplacement d’origine a été démoli au début du XIXe siècle, le magasin a été déplacé au 139 de la rue St Honoré.
  6. Papier du Terrier du Roi pour la ville de Paris, 1700. Index des rues du Quartier de la Ville (tome I) [AN Q1-1099-3/] – (Paris, France) – Terriers, compoix et cadastre 1666 – 1700
  7. Affiches des Trois-Évêchés, feuille hebdomadaire, édition du 20 mars 1777, page 47. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82691909/f3.image.r=(prOx:%20%22Hotel%22%202%20%22am%C3%A9ricains%22)?rk=42918;4
  8. Mathurin Roze de Chantoiseau. Tablettes royales de correspondance et d’indication générale des principales fabriques, manufactures et maisons de commerce d’épicerie-droguerie, cirerie, couleurs et vernis, grains, vins, fruits… et autres comestibles de Paris et autres villes du royaume et des pays étrangers pour l’année 1786. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5821581z/f25
  9. Mathurin Roze de Chantoiseau. Tablettes royales …. pour l’année 1789. Pages 24-25, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k42307h/f24.item
  10. Affiches, annonces et avis divers du 1er juillet 1789. Pages 1729-30.
  11.  Alexandre Grimod de La Reynière. Manuel des amphitryons…, par l’auteur de l' »Almanach des gourmands. Paris, Capelle et Renand,1808. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1511814r/f228.item.r=(prOx:%20%22Hotel%22%202%20%22am%C3%A9ricains%22
  12. La petite histoire de l’étiquette de vin. Site de la maison Chamvermeil. https://www.chamvermeil.com/fr-fr/blog/autour-de-la-vigne-et-du-vin/petite-histoire-de-l-etiquette-de-vin.htm
  13. Pierre Citerne. Histoire des étiquettes de vin : un désir et un besoin. La Revue du vin de France, https://www.larvf.com/,vin-histoire-etiquette-bouteilles-de-contre-etiquette-lithographie-vins,4425392.asp
  14. Charles Lorilleux. Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie, Paris, 1889. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5743370d.texteImage
  15. Robert Bailly. Histoire Du Vin En Vaucluse Domaines Vinicoles Historiques, Avignon, Orta, 1972.
  16. Robert Hénard. La rue Saint-Honoré, des origines à la Révolution. Paris, 1909
  17. Wkipedia France. Exécution de Maximilien de Robespierre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9cution_de_Maximilien_de_Robespierre#:~:text=Aussit%C3%B4t%20apr%C3%A8s%20sa%20chute%2C%20le,10%20thermidor%20(%2028%20juillet%20).

© Texte posté le 13/08/2025

Les étiquettes de vin illustrant cet article sont issues de la collection de l’auteur ou des copies d’écran des sites internet des producteurs ou distributeurs. L’alcool est dangereux pour la santé, A consommer avec modération.

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