Pour fêter ce mois de janvier que certains esprits chagrins voudraient nous imposer sobre, « dry » ou de « défi sans alcool » [1], proposons une tisane … de Champagne ! Qui peut penser, en voyant cette étiquette sobrement intitulée « Tisane », qu’il s’agit en fait d’une étiquette de Champagne du siècle dernier ? Vous en doutez ? Alors lisez la suite…
Les origines du mot tisane
Chez les grecs anciens, « ptisanê » désignait de l’orge pilée, avec laquelle on faisait une décoction qu’on administrait aux malades. Au XVIIe siècle, le mot a peu évolué, mais désigne la boisson et non la plante infusée, ainsi qu’on le lit dans le premier dictionnaire de l’Académie française (1694) : « PTISANNE. s. f. On prononce Tisanne, Breuvage composé avec de l’orge, de la réglisse, du chiendent, ou autres simples qu’on fait boüillir ou simplement infuser dans de l’eau. ». Un siècle plus tard dans la 5è édition du même dictionnaire (l798), le mot « tisane » a pris son orthographe moderne, mais sa définition reste quasi inchangée, sans aucune allusion à son possible emploi pour désigner du vin.
Tisane de vin, tisane de Champagne
L’usage d’utiliser le mot tisane pour désigner du vin ou du cidre est pourtant ancien. Rabelais célébrait le vin sous le vocable de « tisane de bois tordu » [2]. Deux siècles plus tard, on rapporte que le Duc de Richelieu (neveu du cardinal) avait guéri le Roi Louis XV d’une « langueur d’entrailles » grâce au vin de sa propriété de Moulis. A la suite de quoi son précieux vin, et par extension tous les vins du Médoc, ont été surnommés par la cour « tisane de Richelieu ». Dans l’Art de cultiver les pommiers, les poiriers et de faire des cidres normands (1765), le Marquis de Chambray vante les vertus du « petit cidre », coupé d’un peu d’eau, et qu’il nomme « la tisane des Normands ». Pour le vin comme pour le cidre, il est possible que ce soit en raison de propriétés médicales que ces boissons alcoolisées ont été nommées tisanes, les rapprochant ainsi des décoctions purement médicinales des origines du mot.
Origine de la tisane de Champagne
On peut penser, sans toutefois le prouver, que le lien est similaire en ce qui concerne la tisane de Champagne. La bataille des vins d’Henri d’Andeli ne vante-t-elle pas dès le XIIIe siècle les vertus diurétiques des vins d’Epernay et de Hauvillers ?
La consommation de tisane de champagne est attestée au XVIIIe siècle. Dans Tableaux de genre et d’histoire peints par différens maîtres (François Barrière, 1828), on apprend que le Duc Philippe d’Orléans, régent de France pendant la minorité de Louis XV et mort en 1723, appréciait déjà la tisane de Champagne. Extrait d’un dialogue avec un de ses invités souffrant de migraine : « J’ai ici de la tisane de Champagne, voilà celle qu’il faut encore aux gens qui se portent bien ; car, pauvres humains que nous sommes, nous avons toujours besoin de remèdes. J’ai donc partout de cette tisane, et nous en boirons en mangeant un poulet ».
Autre témoignage, Robespierre (1758-1794) qui n’aimait pas ce vin, aurait écrit en réponse à une invitation à en boire : « Non ! Je reste chez moi. La tisane de Champagne est le poison de la liberté » [3].

Pas d’étiquettes de cette époque bien sûr, mais peut-être cette série de médaillons en porcelaine portant des noms de vins, ancêtres de nos étiquettes, qui s’est vendue il y a quelques années aux enchères. Parmi eux, une « Tizanne de Champagne » pourrait, d’après la graphie et l’orthographe, renvoyer au XVIIIe siècle ?

La plus ancienne étiquette de tisane de Champagne pourrait être celle de « Tysanne » de J. Moët et Cie, dont des fac-simile ont été réédités dans les années 1960 (illustration ci-dessus). Jean-Rémy Moët (1758-1841), petit-fils du fondateur Claude, dirigeait alors la maison qui est devenue « J. Moët et Cie » en 1807.
De rares étiquettes lithographiées datant des premières utilisations de cette technique pour étiqueter le Champagne à partir de 1820-30, nous sont parvenues, telle cette étiquette toute simple, bleu sur fond blanc.

On peut y rattacher la très délicate étiquette également lithographiée, reproduite dans le livre L’étiquette du Champagne du regretté Georges Renoy (Editions Racine et Vilo, 1996) [4] et rangée par cet expert dans les étiquettes des origines.
Les autres témoignages antérieurs à 1850 sont rares. Antoine Arnault, auteur dramatique français totalement oublié bien que membre de l’Académie française, écrit dans le Journal d’un sauvage paru en 1827 : « le père, enfin, un des plus fidèles habitués des tavernes de Londres, nous versa de la tisane de Champagne, qu’il boit à pleins verres, parce qu’il tient aux usages de ses pères » (Critiques philosophiques et littéraires). Théophile Gautier père y fait allusion dans son roman Sous la table publié en 1833 : « Je lui fis boire plusieurs verres coup sur coup, et elle commença à entrer en gaîté : ses joues se rosaient comme de la tisane de Champagne. » (Romans goguenards). Alexandre Dumas père également, dans ses voyages : « Pour l’instruction de nos lecteurs, qui ne savent probablement pas ce que c’est que l’asprino d’Aversa, nous leur apprendrons que c’est un joli petit vin qui tient le milieu entre la tisane de champagne et le cidre de Normandie.» (Voyages, Le Corricolo, 1843).
La plupart des autres documents (étiquettes, dépôts de marque, tarifs) ou citations littéraires datent de la seconde moitié du XIXe siècle. Ainsi, dans son Grand Dictionnaire de cuisine paru en 1873, Alexandre Dumas cite le « Champagne blanc tisane », à côté de 8 autres crus ou variétés de vins de Champagne, comme devant faire partie de la « liste des vins dont la cave d’un amphitryon de nos jours doit être garnie ».

La tisane de Champagne, qu’est-ce au juste ?
Au XIXe siècle, la tisane était une variété de vin de Champagne effervescent. La maison de Venoge nous apprend que sa Tisane des Princes correspondait à un dosage en sucre très élevé, conforme au goût dit français ou russe de l’époque, le marché anglo-saxon préférant les vins plus secs (goût américain) voire bruts (goût anglais). C’est également cette définition que retient le dictionnaire de la langue française de Littré : « vin de Champagne plus doux, plus sucré, moins spiritueux ».
Frédérique Crestin-Billet (La folie des étiquettes de vins, éditions Flammarion, 2000) présente la tisane de Champagne comme « un vin de qualité plutôt modeste, souvent blanc, et très peu pétillant voire tranquille. On se servait généralement pour l’élaborer de jus de moindre qualité, notamment ceux dits de retrousse : à la fin du pressurage, les raisins sont ramenés vers le centre du pressoir et pressés une dernière fois ».

Dans sa très complète Histoire sociale et culturelle du vin (éditions Larousse, 1998), Gilbert Garrier est encore plus précis : « En Champagne, la première serre (ou taille), correspondant au pressurage de 4000 kilos de raisin et au moût qui en résulte, donne les « premières cuvées » ou « têtes de cuvées ». Après une retrousse (ou rebêche du marc), on presse à nouveau pour obtenir le vin de « deuxième taille ». Le troisième pressurage ne donne que du « vin de rebêche » théoriquement impropre à devenir du vin de Champagne (…). Issue de la 2è taille ou rebêche, la tisane de Champagne était fortement sucrée et se vendait moins cher que les autres ; elle se frappait à la glace (sorbet) ou s’allongeait d’eau pour constituer un rafraîchissement agréable aux vertus diététiques reconnues ».
La tisane, vrai champagne ?
Ces définitions, un peu différentes, ne sont pas antagonistes, l’ajout de sucre pouvant justement masquer les insuffisances d’un vin médiocre. Faut-il pour autant faire de la tisane de Champagne un sous-produit, un rebut ? Certainement pas, du moins au début du XIXe siècle. Les témoignages œnographiliques, en particulier les tarifs, indiquent certes une hiérarchie entre la tisane et d’autres variétés de Champagne, mais la tisane restait quand même un produit de luxe. A l’opposé de notre étiquette initiale minimaliste, certaines étiquettes de tisane étaient luxueuses et ne diffèraient quasiment pas en qualité d’impression, graphisme, des étiquettes d’autres champagnes (illustration)

Les grandes maisons de Champagne, parmi lesquelles Besserat, Bollinger, de Venoge, Massé, Moët, Montebello, Mumm, Joseph Perrier, Roederer, ont commercialisé leur tisane jusqu’au début du XXe siècle.

La maison de Venoge déposa en 1895, en hommage aux princes d’Orange, les marques « Cuvée des Princes », « Cuvée Princière », « Champagne des Princes », « Réserve des Princes », « Champagne rouge des Princes », mais aussi « Tisane des Princes ».

Un tarif de la maison Duc de Montebello des années 1840-50 nous précise l’échelle des prix des différentes cuvées : la tisane était effectivement le champagne le meilleur marché, proposé à 2 francs 25, soit deux fois moins que les cuvées les plus prestigieuses (fleur de Sillery mousseux à 4 francs, Crémant à 4f 50).

Presqu’un siècle plus tard, l’échelle des prix n’avait pas sensiblement varié, d’après un tarif des vins de Champagne de l’enseigne Felix Potin de 1912 [5] : tisane à 3 francs, grand mousseux à 3f 50, Champagne de la catégorie la plus élevée à 5f 50. L’analyse comparative des prix de l’ensemble des vins montre cependant que, même à 2 francs à la propriété, soit 4 à 5 francs dans les restaurants, la tisane restait un vin cher, réservé à l’élite. A titre d’exemple, dans un restaurant parisien en 1830, la bouteille de champagne était à 5 francs (sans précision de qualité), celle de Pouilly à 2 francs, celle de Nuits ou de Médoc à 4 francs, tandis qu’au détail un litre de vin blanc ordinaire valait entre 10 et 15 sous.
Entre 1850 et 1910 l’image de la tisane que nous transmettent les documents œnographiliques et les textes littéraires se brouille passablement. Certains auteurs la présentent comme un vin de Champagne simple, de fête, apprécié localement : « Chacun, en chantant Noël, regagnait le toit de la veillée. (…) A table on se mettait. (…) La tisane de Champagne chassait tous les soucis » (Prosper Tarbé, Romancero Champenois, 1863). Ou encore sous la plume de Gérard de Nerval : « En sortant de Saint-Médard, je me suis un peu égaré sur les bords de l’Aisne (…), je me suis trouvé dans un village nommé Cuffy, d’où l’on découvrait parfaitement les tours dentelées de la ville et ses toits flamands bordés d’escaliers de pierre. On se rafraîchit dans ce village avec un petit vin blanc mousseux qui ressemble beaucoup à la tisane de Champagne. En effet, le terrain est presque le même qu’à Epernay. C’est un filon de la Champagne voisine qui, sur ce coteau exposé au midi, produit des vins rouges et blancs qui ont encore assez de feu. » (Angélique, 12e lettre. Les filles du feu, 1854).

A Paris, c’est une autre histoire, et la différence entre Champagne et tisane se fait plus nette. Peut-être par snobisme ? Chez Guy de Maupassant (Imprudence ou Monsieur Parent, 1886), une tisane est proposée pour accompagner un repas entre amoureux dans le cabinet particulier « d’un grand café du boulevard » : « Menu corsé : potage bisque, poulet à la diable, râble de lièvre, homard à l’américaine, salade de légumes bien épicée et desserts. Nous boirons du champagne. Le maître d’hôtel souriait en regardant la jeune femme. Il reprit la carte en murmurant : – Monsieur Paul veut-il de la tisane ou du champagne ? – Du champagne, très sec. »
Marcel Proust, dans Jean Santeuil (1896), présente carrément la tisane comme un vin de second choix : A l’hôpital de la Pitié, l’interne en chirurgie Etrat doit payer le Champagne à ses collègues de salle de garde, qui lui réclament « du meilleur, du plus cher ». Ayant exécuté la taxe, il se fait brocarder « sur ce que son champagne était de la tisane ». « Cela, du Champagne ? C’est de l’eau ! Félicie, M. Etrat demande une autre bouteille de Champagne, et du vrai cette fois-ci (…) ».
Cependant, les grands cafés et restaurants parisiens de l’époque que fréquentaient ces auteurs, le Café de Paris boulevard de l’Opéra, le Café Anglais boulevard des Italiens, le Weber et Maxim’s rue Royale, le Pavillon Royal au bois de Boulogne, avaient tous leur propre tisane de Champagne à la carte.

Dans les années 1880, la mode est de boire la tisane de Champagne frappée « à glace », en sorbet, ou en « long drink » allongée d’eau. La France, qui avait pris le goût des boissons glacées lors de l’Exposition universelle de 1878 au contact des Américains, importait sa glace de Suède et de Suisse ou, quand l’hiver était assez rude, du bois de Boulogne. Tous les cafés offraient désormais des carafes frappées à leurs clients. Duclaux dans Les impuretés de la glace (1884), écrit : « l’usage de la tisane de champagne, des sorbets et des boissons spéciales qu’on hume avec un chalumeau et qui renferment de la glace pilée s’est considérablement répandu ».
C’est ainsi que la tisane frappée est présente lors d’un réveillon chez la comédienne Marguerite Percy (Une vengeance, Paul Bourget, 1890) : « ces forçats de Paris, pressés autour de cette table où (…) les bouteilles d’eau minérale montrent leurs étiquettes pharmaceutiques à côté des carafes de tisane frappée. »
et s’invite chez Feydeau (Séance de nuit, Scène XII, 1897) : « – Fauconnet, se versant de la tisane de champagne, à part. – Oh! je la fourre en fiacre, je la colle chez elle… et quand elle me reverra!… (buvant). Pouah! cette tisane est chaude!… – Gentillac. – Eh bien! tu as une carafe frappée à côté de toi… tu peux y mettre ton champagne. C’est fait pour ça! Il verse le contenu de la bouteille dans la carafe.»
A l’aube du XXe siècle l’usage de la Tisane semble se démocratiser, voire s’encanailler. La plume de Jean Lorrain (La Maison Philiber, 1904) témoigne d’un changement de registre : « Messieurs, Mesdames. J’propose de trinquer à la santé de la patronne. Eh ! Eugénie, apporte le Champagne Saint-Marceau première, d’la tisane à quatre francs cinquante. J’ai fait venir ça de Reims ; j’te donnerai l’adresse ».

A la même période pourtant, le Pavillon, Royal, restaurant du bois de Boulogne devenu très chic, sert une tisane millésimée 1904, cas semblant unique pour une simple tisane (illustration). Et une tisane de Champagne figure en premier service des vins lors du dîner servi au roi d’Espagne Alphonse XIII par le Président Emile Loubet le 24 octobre 1905, suivie de vins aussi prestigieux qu’un Yquem 1890, un Mouton Rothschild 1878, un Richebourg 1884 et un Champagne Pommery pour terminer !

Les sources littéraires les plus tardives n’hésitent pas à présenter la tisane comme une bibine, voire un ersatz de « vrai » Champagne. Ainsi, Pierre Hamp (La peine des Hommes, 1913) met en scène un négociant sérieux, Hartmann (avec deux « n »), aux prises avec la concurrence déloyale d’un imitateur peu scrupuleux, Hartman (avec un seul « n ») :
« Hartman ne connaissait ni vignes ni caves ; il vendait deux syllabes sur papier doré. (…) Il plaçait beaucoup à Paris dans les établissements de nuit qui subventionnent les courtisanes racoleuses du client capable d’étancher leur soif de grand cru. On leur versait, par confusion du nom célèbre, la tisane Hartman payée trois francs et revendue dix-huit à ces hommes saouls, ce qui était un plus grand bénéfice que de compter vingt le Hartmann authentique acheté neuf francs. »
Indépendamment de l’escroquerie, l’intérêt de cet extrait est de préciser une des destinations principales de la tisane en ce tournant de siècle : les cafés-concerts et les bordels. Les caf’conc ont été autorisés à partir de 1849 avec la fonction « de distraire le public par un spectacle vocal et musical », mais il était également noté que leur « principale raison sociale est la vente de boissons ». Leur entrée, initialement gratuite, avait vite été rendue payante, ce qui donnait le droit à une consommation. « Une clientèle assez fortunée y boit du mousseux, du médiocre champagne, des vins sucrés servis au verre (…) ». Les maisons closes étaient à cette époque un autre haut lieu de consommation de vin pétillant acheté bon marché et revendu assez cher, surtout lorsque le nom Champagne pouvait figurer sur l’étiquette. « On allait là chaque soir, vers onze heures, comme au café, tout simplement » (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881). Il n’est pas nécessaire de « monter », mais il est recommandé de beaucoup commander à boire « du vin bouché à un franc le litre et surtout du champagne, qui n’est souvent qu’un mauvais mousseux, mais se facture 10 francs en salle et 20 francs en chambre » (Jacques Termeau, les maisons closes de province, Editions Cénomane, 1986). C’est sur ce terrain que le champagne, probablement sous forme de tisane, tentait de lutter contre ses nouveaux concurrents, les vins mousseux issus de l’exportation de la méthode champenoise : les Saint Péray, Seyssel, Anjou/Saumur, Touraine/Vouvray, voire ces étonnants Bourgogne traités en mousseux (Meursault, Chablis ou même Montrachet !) [8]. Nous n’avons pas trouvé de trace de tisane de Champagne postérieure à 1912. La mode d’en consommer s’est peut-être éteinte progressivement, puis totalement avec la « grande » guerre ?
Alors, convaincu(e) ? Contrairement à ce que veut nous faire croire cette publicité récente pour T-shirt humoristique, Tisane et Champagne n’ont jamais été opposés !

Liens et références :
1. A propos de cette hypocrisie, voir le joli billet de Jérémie Peltier dans Marianne, N°1451, 2-8 janvier 2025. https://www.marianne.net/agora/humeurs/jeremie-peltier-le-dry-january-ressemble-de-plus-en-plus-a-une-belle-hypocrisie
2. Nom repris par Cyrille Vuillod, vigneron à La Chaumière 69460 Vaux en Beaujolais, domaine de « La dernière Goutte », pour une de ses vins naturels de cépage Gamay. https://www.vinsnaturels.fr/003_viticulteurs/Beaujolais-La-Derniere-Goutte-Cyrille-Vuillod-275.html
3. Cité par Brunet et Laval, Littérature du vin et de la table, 1936, citation reprise dans l’Anthologie du Champagne du Colonel François Bonal, 1990. https://maisons-champagne.com/fr/extrait/1056
4. Georges Renoy. L’étiquette du Champagne. Editions Racine pour la Belgique, Vilo pour la France, 1996.
5. Tarif consultable sur le site commercial HPRINTS. https://hprints.com/en/item/64938/Felix-Potin-1912-Leaflet-Phenix-Malakoff
6. Etablie en 1845 au bord des étangs et du bois de Ville d’Avray (92410), l’auberge de la Chaumière, dirigée par Jean-Baptiste Cabassud, faisait également office de guinguette attirant de nombreuses célébrités. Racheté par Sodexo, rénové en 2008 par les fondateurs de la marque « Les Source de Caudalie », puis racheté en 2020, l’hôtel restaurant, site classé, existe toujours sous le nom « les Etangs de Corot ». https://www.etangs-corot.com/fr/
7. Claudius-Petit Dominique. « Les origines d’une guinguette, l’auberge Cabassud » (p.3-14) dans Ville-d’Avray, histoire et témoignages n°1, 2002.
8. Voir notre article « Etonnants bourgogne mousseux ». https://histoiresdetiquettes.com/2022/09/10/etonnants-bourgogne-mousseux/
© Texte posté le 10/01/2025
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